Puisant ses racines dans la nuit des temps, l’haltérophilie est le seul sport de force au programme des J.O. et ce depuis 1896.
C’est un sport de force qui consiste à soulever des poids grâce à la maîtrise d’une technique particulière.
En compétition, deux mouvements sont évalués : l’arraché et l’épaulé-jeté. L’athlète dispose de trois essais pour chaque mouvement. La somme du meilleur essai réalisé par l’athlète à l’arraché et du meilleur essai à l’épaulé-jeté donne le total olympique. L’athlète ayant le meilleur total olympique de sa catégorie de poids de corps l’emporte.
Pourquoi l’haltérophilie ?
Ce sport nécessite chez l’athlète toute une série de qualités physiques. Il faut s’entraîner en agilité, en explosivité, en vitesse, en équilibre, en technique, en force, en résistance. Et surtout, parvenir à coordonner le tout.
Le mouvement haltérophile, lorsqu’il a été correctement enseigné, permet de renforcer la ceinture dorsale, et devient ainsi l’un des remèdes les plus efficaces contre les douleurs du dos. Plus encore, ce sport permet un développement musculaire symétrique et complet tout en forgeant un mental d’acier.
L’apprentissage de ce sport peut débuter à n’importe quel âge. Bien entendu, les charges sont adaptables: le but est avant toute chose, de parvenir à maîtriser les gestes. Et tout cela peut s’apprendre au Centre Sportif de la Forêt de Soignes à Auderghem.
L’haltérophilie et les jeunes
L’haltérophilie souffre de nombreux préjugés, parmi lesquels une croyance selon laquelle ce sport empêche la croissance ou provoque de nombreuses blessures, et ne peut dès lors pas être pratiqué par des enfants. Le document suivant prouve qu’il n’en est rien, bien au contraire !
Et pour les athlètes féminines ?
Une fois encore, contrairement à ce que font croire des idées largement répandues, l’haltérophilie n’est pas un sport réservé à des athlètes masculins, lents et gras : il requiert souplesse, concentration, technique, force et explosivité, qualités dont les athlètes du sexe soi-disant faible sont loin d’être dépourvues, tout en restant très féminines. Voyez ce qu’en dit l’athlète française Gaëlle Nayo-Ketchanke, 8e aux Championnats du Monde 2014 à Almaty, dans une interview réalisée par la Fédération Française.